Disponible le 5 décembre sur Steam, Nintendo Switch, Xbox Series et PlaySation 5, Uncle Chop's Rocket Shop est un jeu de simulation avec une touche roguelite, développé par Beard Envy, et édité par Kasedo Games, où l'on va devoir réparer des vaisseaux spatiaux, afin de gagner de l’argent pour payer notre loyer. Et après avoir effectué de nombreuses réparations, tout en mourant dans d'atroces souffrances, il est temps pour nous de dévoiler notre test.
Trailer du jeu
Uncle Chop's Rocket Shop est un jeu de simulation avec une touche roguelite, qui nous raconte l'histoire de Wilbur, un mécanicien qui tente de péniblement gagner sa vie en réparant des vaisseaux dans une station spatiale peu fréquentée, afin de pouvoir payer son loyer à son patron tyrannique, Uncle Chop, qui ne cesse de l'arnaquer.
Dans Uncle Chop's Rocket Shop, les jours passent et se ressemblent. Et notre mission principale va être de payer Uncle Chop en réalisant des missions de garagiste en réparant des vaisseaux spatiaux. Le jeu nous offre deux modes pour s’amuser. Un mode préparation frénétique avec du temps limité et une difficulté par défaut, et avec des clients moins exigeants. Et un mode concentré, sans limite de temps, mais avec des clients plus exigeants et des missions plus complexes. Mais quel que soit le mode, il faudra se réveiller le matin, pointer, prendre une mission, attendre le vaisseau et se mettre au boulot jusqu'à la fin de notre journée, avant de pointer une seconde fois, et de partir se coucher.
Les missions dans Uncle Chop's Rocket Shop seront plus ou moins difficiles. Mais plus une mission sera complexe, plus elle remportera de l'argent. Une fois une mission sélectionnée, le client nous livrera son vaisseau spatial. Il faudra récupérer la liste des tâches à accomplir et se mettre au boulot. Pour cela, d'un côté, on aura une boutique pour acheter et remplacer certaines pièces. De l'autre, on aura plusieurs machines avec du carburant ou divers liquides comme de l'huile, de l'antigel ou du café. Pour savoir comment réparer une machine, il faudra lire sa liste, se rendre dans le bon compartiment du vaisseau et mettre les mains à la patte. Il faudra aussi utiliser nos outils ou des boutons pour accéder au problème.
D'un compartiment à un autre, les tâches seront différentes. Pour comprendre comment procéder, il faudra se référer à notre livre, en trouvant le bon onglet. Et c'est là que l'aventure va se compliquer. Certaines missions seront tirées par les cheveux, et la pression va très vite prendre le dessus. Nous empêchant de gagner assez d’argent. Ce qui va rendre fou notre patron, qui nous tuera d’une façon toujours plus atroce. Ce qui nous obligera à recommencer à zéro. Mais à force de mourir, on gagnera des pièces que l'on pourra dépenser dans un distributeur automatique pour améliorer certains points de l'aventure comme des objets en solde chaque jour, des basket pour se déplacer plus vite ou encore la vitesse d'atterrissage et du décollage du vaisseau.
Plus on avancera dans l'aventure, plus on aura d'argent. Et même s'il faudra toujours veiller à avoir le nécessaire pour payer Uncle Chop, on en cumulera assez pour investir dans de nouvelles machines comme la soudeuse ou encore un constructeur de machine Honk. On pourra aussi acheter des extensions d'atelier pour l'agrandir, de nouveaux objets à vendre aux clients comme des cigarettes, du mastoc ou des outils tels qu'un tournevis ou une clé électrique.
La direction artistique est le point fort de cette aventure. On évolue dans un univers futuriste, avec des extraterrestres en tant que clients, et un renard à 2 pattes et 4 yeux comme héros. C’est loufoque. Mais c’est aussi tout ce qui fait le charme du jeu. Sans oublier les différents événements, tout aussi loufoques que le jeu. Malheureusement, la fête est un peu gâchée par l’OST qui tourne en boucle. Et après quelques heures, on commence par saturer.
Pour conclure, Uncle Chop's Rocket Shop est un bon petit jeu de simulation, avec une touche rogulite appréciable. Malheureusement, le concept ne plaira peut-être pas à tous les joueurs. Le jeu nous met très vite la pression. Et il y a certaines choses, malgré notre livre, que ne sait pas vraiment comment les réparer. Mais une fois qu’on commence à prendre en main le jeu, et le maîtriser, on arrive à prendre du plaisir, même après 50 morts.
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