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[Test'1D][Steam] The Stone of Madness

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Test Steam The Stone of Madness

Disponible le 28 janvier sur Steam, The Stone of Madness est un jeu d'infiltration tactique en temps réel, développé par The Game Kitchen, et édité par Tripwire Presents, où l'on va devoir s'échapper d'un un monastère espagnol du XVIIIe siècle, en compagnie de 5 prisonniers, ayant chacun leurs forces et leurs phobies. Et après avoir réussi l'impossible, il est temps pour nous de dévoiler notre test.

Trailer du jeu

The Stone of Madness est un jeu tactique et d'infiltration en temps réel se déroulant dans un monastère espagnol du XVIIIe siècle. Situé dans les Pyrénées, ce monastère jésuite délabré abrite un asile et une prison inquisitoriale. Cinq prisonniers, tourmentés par des châtiments cruels, la folie et le désespoir, unissent leurs compétences et leurs ressources pour affronter leurs phobies, repousser la folie, découvrir les mystères du monastère et trouver un moyen de s'échapper.


Dans The Stone of Madness, notre mission va être simple, ou pas. Il suffira simplement de s’échapper d’un mystérieux monastère bien gardé. Pour réussir cette mission, en compagnie de 5 prisonniers, on va simplement devoir éviter les gardes, afin qu’ils ne nous remettent pas en cellule. Pour cela, tout au long de notre aventure, on va prendre le contrôle de plusieurs personnages, qui utiliseront certaines de leurs capacités pour se frayer un chemin sans se faire remarquer.

On va débuter notre aventure en faisant la connaissance de notre premier personnage, Alfredo. Ce personnage est un prêtre dévoué qui utilise la foi pour distraire les ennemis et découvrir des secrets. Lors de nos premiers pas dans The Stone of Madness, on va donc apprendre les mécaniques du jeu avec lui. Comme de nombreux jeux du même genre, pour progresser, on va devoir avancer discrètement, tout en regardant le champ de vision des différents gardes. Alfredo utilisera sa lampe à huile pour éclairer les zones sombres, et allumer quelques torches. Il pourra aussi utiliser la lumière pour mettre en avant des indices, qui seront très utiles par la suite.


Très rapidement, après avoir passé la vigilance de quelques gardes, on va faire la rencontre d’Eduardo. Ce dernier, un géant silencieux doté d'une force inégalée, sera capable de briser les barrières et de fabriquer des outils. On l’utilisera pour distraire les gardes ou pousser des objets. Mais il aura un point faible, l’obscurité. Il faudra donc utiliser Alfredo, afin de ne jamais le laisser dans l’ombre. Sinon, il finira par sombrer dans la folie.

Malheureusement, très rapidement aussi, un 3e membre rejoindra le groupe, Leonarda. Une tueuse discrète, qui pourra grimper sur certaines parois, tuer certains ennemis et crocheter des serrures. Mais la faiblesse de Leonarda sera la lumière. Il faudra donc la protéger des sources de lumière, tout en essayant de préserver la santé mentale d’Eduardo. Un casse-tête sans nom, qui aura de très grosses répercussions sur la santé de chacun de nos personnages.

Après une petite accalmie, et de nombreux gardes esquivés, on va découvrir nos deux autres compagnons de route. Agnès, une sorcière rusée qui va manipuler l'environnement avec des sorts sombres. Et Amelia, une enfant intelligente dont la petite taille va lui permettre de se faufiler dans des espaces restreints et de faire les poches de certains gardes. Ce groupe de 5 va désormais devoir utiliser leurs forces et leurs faiblesses pour progresser dans le monastère, et trouver une sortie.


Pendant un peu moins de 20 heures de jeu, notre objectif sera souvent le même, échapper à la vigilance des gardes, pour ne pas se faire attraper. Notre façon de jouer aura une importance sur la santé mentale de nos personnages. Il faudra donc toujours trouver les bons mouvements, si on ne veut pas perdre bêtement de la vie, et faire sombrer certains de nos personnages dans une démence passagère. De plus, le jeu va utiliser un système de jour/nuit qui va rendre notre exploration un peu plus complexe. Car en plus des différentes phobies de nos personnages que l’on devra gérer, il faudra aussi faire face à des esprits. Ces derniers ne seront pas plus difficiles à vaincre. Il suffira simplement de les prendre par surprise, et d’utiliser notre prêtre pour les vaincre.


Même si The Stone of Madness est un jeu d’infiltration assez classique, il utilise des mécaniques qui peuvent très vite nous rendre fou. Et on comprend mieux le titre du jeu. Certes, c’est un jeu très prenant. Et on a envie de réaliser chaque quête de cette aventure. Mais même en mode Histoire, le jeu arrive à nous faire sombrer dans la folie. Il faut vraiment prendre son temps, et analyser les pièces dans le moindre détail, afin d’effectuer les bons déplacements et les bonnes actions, avec le personnage adéquat, sans lui faire courir de risque. Parfois, on reste bloqué pendant un moment, avant de découvrir qu’il y a une paroi cachée derrière une caisse. Et l’absence d’indices par moments, rend l’aventure encore plus difficile. Mais ce n’est pas pour autant que le jeu est mauvais. Bien au contraire, ça reste un très bon jeu d'infiltration tactique en temps réel.

The Stone of Madness nous plonge dans un univers isométrique, à la direction artistique peinte à la main, et inspirée de l'artiste du XVIIIe siècle Francisco De Goya. C’est une sublime peinture sur écran, avec de nombreux détails lors de certaines scènes, une fois loin des cachots. D’ailleurs, on reconnaît bien la patte artistique des développeurs, avec un univers proche de celui de Blasphemous. Même si les deux jeux sont très différents. Du côté de l’OST, on a le droit à des musiques assez calmes, souvent coupées par les petits bruitages de nos 5 personnages. Ce qui colle parfaitement à l’ambiance et l’univers du jeu.


Pour conclure, The Stone of Madness, ce n’est pas Blasphemous, mais c’est tout aussi fou. The Game Kitchen nous offre une nouvelle œuvre visuelle et sonore complètement dingue. Certes, on est sur un simple jeu d'infiltration tactique en temps réel. Mais la gestion de la santé mentale apporte tout de même un petit plus à l’aventure. Et quand on arrive à maîtriser les différentes compétences de nos personnages, ça commence à devenir plaisant. Dommage que le jeu soit aussi difficile, même en mode Histoire. Car cela gâche un peu notre aventure.

Test Steam The Stone of Madness

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