2 ans après sa sortie sur PlayStation 5, God of War Ragnarök a fait une arrivée du tonnerre sur Steam, le 19 septembre dernier. Un portage PC sublimé et optimisé par Santa Monica Studio et Jetpack Interactive, comprenant God of War Ragnarök: Valhalla, le redoutable DLC du jeu, nous plongeant dans l'enfer du Valhalla. Et après avoir redécouvert cette merveilleuse histoire, il est temps pour nous de dévoiler notre test.
Trailer du jeu
Coup de foudre chez les Nordiques !
God of War: Ragnarök est la suite des aventures de Kratos, le célèbre dieu de la guerre, qui fait suite au premier opus. Ce nouvel opus débute en pleine action, avec Kratos et son fils, poursuivi par Freya, suite aux événements du précédent opus. L'histoire se déroule en plein Fimbulvetr, l’hiver qui précède le Ragnarök. Kratos et Atreus, chassés par les dieux Nordiques, vont tout faire pour parcourir les 9e royaumes, afin d'en apprendre plus sur le Ragnarök. Mais surtout, comprendre les récits, dévoilés à la fin de God of War.
Comme dans God of War, on va donc parcourir les 9 royaumes, afin d'y accomplir différentes quêtes. Le jeu propose une trame scénaristique assez similaire à God of War. L'histoire est donc composée de plusieurs chapitres, appelés "La voie", qui nous mèneront vers notre destinée ultime. Au total, God of War: Ragnarök proposera 17 quêtes principales, qui nous feront découvrir des royaumes déjà connus. Ainsi que quelques nouveaux. Svartalfheim. Alfheim. Vanaheim. Midgard. Helheim. Niflheim. Muspellheim. Et pour finir, Jötunheim. Ils seront tous au rendez-vous, pour le plus grand bonheur des fans de mythologies nordiques. Le jeu proposera aussi quelques quêtes secondaires, données par Brok et Sindri. Mais aussi d'autres personnages que l'on rencontrera lors de notre voyage.
Pour venir à bout de l'histoire principale, sans se soucier du secondaire, il faudra compter une bonne trentaine d'heures. Cette durée de vie sera plus ou moins longue, selon notre envie d'explorer les 9 royaumes, de fond en comble. Une fois l'aventure terminée, on pourra continuer notre voyage dans le Valhalla grâce au DLC.
Briser la glace !
Comme dans le premier opus, tout au long de notre aventure, on va être accompagné d'Atreus, le fils de Kratos. Un personnage qui prendra de l'ampleur, au fur et à mesure de l'histoire. Car avec les épreuves qu'il a dû surmonter lors de l'épisode précédent, Atreus a dû se renforcer. Et contrairement à Kratos, le jeune guerrier va tout faire pour comprendre qui il est vraiment. Lui donnant une importance capitale. Une importance qui va même nous permettre de le jouer lors de certains chapitres. Bien sûr, ce n'est pas Kratos. Et il se battra toujours avec son arc. Mais il montrera une certaine force en lui, qu'on n'aurait jamais pu imaginer lors du premier opus.
Pendant notre voyage, on va retrouver les dialogues interminables entre les deux. Ainsi que les nombreuses histoires de Mimir. Pour cette nouvelle aventure, Kratos et Atreus auront le même caractère. Et beaucoup de conversations entre les deux tourneront en rond. Une suite logique, après avoir eu le droit à des échanges très paternels lors de God of War. D'ailleurs, certaines scènes de ce tout nouvel opus seront bien plus profondes et fortes. Offrant à l'histoire un côté bien plus mature.
Le retour du dieu de la guerre !
Lors de ce voyage, on va rencontrer de nombreux ennemis. Pour les vaincre, on va devoir utiliser Léviathan, notre hache, ainsi que notre bouclier. Mais aussi, les célèbres lames du chaos. On devra aussi donner des ordres à Atreus, pour qu'il plante quelques flèches bien placées sur les ennemis. L'introduction des lames du chaos va apporter beaucoup au gameplay du jeu. Car, contrairement à God of War, où on avait qu'une hache pour combattre. God of War: Ragnarök proposera deux armes, qui seront complémentaires. La hache permettra toujours de geler les ennemis, ou les mécanismes lors des énigmes. Tandis que les lames du chaos vont nous permettre tout le contraire, c'est-à-dire, brûler les ennemis, et mettre le feu à quelques ronces ou flambeaux.
Cette double utilisation d'armes ne changera rien au système de combat assez simple de God of War. On aura les attaques rapides et légères, et lentes et lourdes avec la hache ou les lames. Sans oublier les esquives et la parade. Il faudra juste bien faire attention aux ennemis, pour savoir quelle arme choisir pour les combattre. Au fur et à mesure des combats et des quêtes, on va accumuler de l’expérience et de l'argent. Des ressources primordiales pour faire évoluer l’équipement de Kratos, mais aussi celui d'Atreus.
Comme dans God of War, l’expérience va servir à faire évoluer les différentes techniques de combat. La hache, le bouclier, les lames et les attaques d'Atreus. Pour débloquer les techniques, il faudra un certain niveau. Pour cela, il va falloir changer ou faire évoluer son équipement. Plus on va monter de niveau, plus on va débloquer de nouvelles techniques.
Pour faire évoluer son équipement, on va devoir dépenser l'argent récolté pendant notre aventure. Depuis la boutique des nains, on va pouvoir acheter, améliorer, ou même fabriquer de l'équipement. Bien sûr, l'argent ne suffira pas toujours. Pour certains équipements, il faudra aussi quelques ressources rares. Ces dernières se trouveront dans des lieux que seuls les nains connaissent. Certains équipements pourront être enchantés par des runes, qui vont augmenter certaines stats de nos héros.
Lors des combats, notre rage de Spartiate sera au rendez-vous, afin de terrasser les ennemis. Cette dernière se déclenchera une fois la jauge pleine. Elle se remplira assez rapidement lors des combats, ou en ramassant les sphères de rage.
Un voyage de tout repos !
Une fois qu'on en aura terminé avec l'histoire principale de God of War Ragnarök: Valhalla, notre aventure sera loin d'être vraiment terminée. Car d'autres défis nous attendront. Mais cette fois-ci, en plein cœur du Valhalla. Ce DLC, inclus dans ce portage, fait suite aux événements du jeu. Après avoir reçu une mystérieuse invitation pour un ultime défi, on se rend aux portes du Valhalla. Dans ce royaume, on va devoir combattre les fantômes du passé à la manière d'un roguelite. Notre voyage dans le Valhalla va se dérouler comme n'importe quel Dungeon Crawler. Une fois les portes franchies, on va devoir vaincre les ennemis de la zone, afin de pouvoir passer à la suite, jusqu'à atteindre un nouveau souvenir.
Notre premier pas dans le Valhalla ne sera pas de tout repos. Kratos ayant forcé les portes, on va se retrouver avec un malus qui va nous retirer de la vie lors des combats. Heureusement, dès notre première défaite, on va se retrouver aux portes, où Freyja et des Valkyries nous attendront. Grâce à elles, on va pouvoir affronter les dangers du Valhalla, sans subir de malus.
Avant de partir dans ce royaume des souvenirs, on va commencer par choisir son bouclier et sa rage spartiate. Ce qui permettra d'avoir accès à des compétences spéciales lors des combats. Ce choix va aussi permettre de lancer des défis liés à notre rage et notre bouclier. Après ça, on repartira à l'assaut du Valhalla. Pour survivre dans ce lieu hostile, il faudra savoir se battre. Mais pas seulement. En nettoyant chacune des salles, on va avoir accès à un coffre. Dans ce dernier, on trouvera des glyphes ou des compétences spéciales. Ce qui permettra d'améliorer nos conditions de guerrier au fil de notre progression. On pourra aussi mettre la main sur quelques echos et autres ressources, qui permettront d'améliorer les compétences ou les glyphes de Kratos depuis une tablette d'engagement.
Une fois dans le Valhalla, on devra survivre jusqu'à atteindre un souvenir qui nous menera au point de départ, ou vers une autre destination. Bien sûr, comme tous les roguelite, la mort va nous faire recommencer le donjon à 0. Un mal pour un bien. Car plus on reviendra au point de départ, plus on débloquera de nouvelles choses, comme la stèle de travail qui permettra d'achever différents travaux lors de notre voyage dans le Valhalla, ou encore le Piedestal d'apparence, qui comme son nom l'indique, va permettre de changer d'apparence.
God of War Ragnarök: Valhalla est un DLC qui mise tout sur notre capacité à combattre. Et comme souvent avec les roguelite, on va devoir mourir un bon nombre de fois avant de pouvoir maîtriser tous les défis du Valhalla. Cependant, il s'adaptera à tous les joueurs grâce à ses 5 modes de difficulté.
D'une beauté électrisante !
Après nous avoir mis une très grosse claque lors de sa sortie sur PC, on s'attendait à une nouvelle claque avec cette suite. Et que dire. Le travail effectué par Santa Monica Studio et Jetpack Interactive est vraiment époustouflant. Tout au long de notre voyage à travers les 9 Royaumes, ainsi que dans le Valhalla, on en prend plein les yeux. C'est sublime et très détaillé. On retrouve la claque visuelle du premier opus sorti il y a quelques années sur PC. Difficile de ne pas rester bouche bée devant une telle réussite. Et avec l’écran 32” Mini LED 4K, le Philips Evnia 32M2N6800M, c'est encore plus beau.
Mais ce qu'on apprécie le plus dans ce portage, c'est l'optimisation parfaite du jeu sur n'importe quel PC. De notre côte, on l'a fait tourner sans aucun problème, et en ultra, sur Le MSI Aegis Ti5 avec ses 32Go de Ram, son petit SSD de 2To et sa RTX 3070 VENTUS 2X LHR. Ainsi que sur le MSI Cyborg 14 A13VF-001FR. Avant de prendre une claque en mode portable sur la MSI Claw. Et à chaque fois, le jeu tournait comme un dieu.
Bien sûr, qui dit portage PlayStation, dit Dual Sense. Et sans surprise, le jeu prend en charge la manette, avec les différents retours Haptiques, ainsi que les gâchettes adaptatives, pour une immersion totale dans le jeu. Mais quand on est sur PC, on préfère jouer au clavier/souris. Et même si on adore la Dual Sense, la jouabilité est bien meilleure au clavier souris.
Le coup de foudre attendu ?
Pour conclure, notre dernière expérience avec God of War: Ragnarök n'était pas la meilleure. Après avoir pris une claque sur POC avec le portage du premier opus, on s'attendait à bien mieux sur PlayStation 5. Mais ce portage PC de God of War: Ragnarök nous a totalement séduits. On retrouve la vraie beauté des 9 Royaumes, comme on avait pu le découvrir en 2022. Et c'est un véritable plaisir pour les yeux d'avoir un portage aussi parfait et bien optimisé.
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