Le jeu le plus attendu par les joueurs Xbox arrive enfin. Mais curieusement, il ne sort pas du tout sur Xbox à son lancement. On parle bien sûr de Bright Memory: Infinite, le FPS ultra joli qui avait fait sensation lors du tout premier inside dédié à la Xbox Series X. Développé par FYQD-Studio, et édité par PLAYISM, Bright Memory: Infinite sort le 12 novembre sur steam, pour le plus grand bonheur des joueurs ayant découvert Bright Memory, premier du nom, lors de sa sortie en Early Access en 2019. Un jeu qui avait déjà impressionné par ses graphismes. Mais parfois, les graphismes ne font pas tout. Et Bright Memory: Infinite le montre un peu trop. Voici notre test.
Trailer du jeu
Bright Memory: Infinite est la suite de Bright Memory. Dans ce nouvel épisode, on reprend le contrôle de Sheila, notre guerrière survitaminée, équipée de sa fameuse épée et ses différentes armes, qui va devoir sauver le monde d'un étrange phénomène qui envahit le ciel, et qui relie deux mondes. L'histoire de Bright Memory: Infinite n'est pas la plus marquante. Mais elle a le don de nous en mettre plein la vue pendant les 7 chapitres. Enfin, 6 seulement. Car l'introduction n'est pas vraiment un chapitre de l'histoire.
Pendant notre quête, on ne va pas chercher à explorer. Non, Bright Memory: Infinite est un FPS explosif, qui va enchaîner les phases de gunfight, sans jamais s'arrêter. Donc, avec notre héroïne, on va devoir tirer sur tout ce qui bouge, trancher nos ennemis avec notre épée, ou utiliser notre IEM pour les faire valser dans les airs. Tout en contrant avec notre épée, la moindre petite attaque de nos ennemis. Et ça, pendant 2 heures. Oui, Bright Memory: Infinite a une durée de vie de 2 heures seulement. Et une fois lancée dans l'aventure, on la voit très vite passer.
Lors de notre aventure, on va découvrir plusieurs armes. Une arme de corps-à-corps, la hache, qui va servir à attaquer furtivement les ennemis. Un Fusil d'Assaut. Un Fusil à Pompe. Une arme de poing. Et pour finir, un Fusil à Lunette. Chacune de ces armes, sauf le Fusil à lunette et l'arme de corps-à-corps, va avoir le droit à ses munitions de bases, ainsi que des munitions spéciales, comme des balles mitrailleuses, ou des balles explosives. Un bel arsenal pour faire quelques dégâts à nos ennemis du présent ou du passé.
Car dans Bright Memory: Infinite, le présent côtoie le passé. Et parfois, pendant qu'on tente de survivre à une horde de guerriers futuristes, une faille nous envoie dans un monde très ancien, où des guerriers d'un autre temps tentent de nous faire la peau. Ce petit voyage entre deux époques est très réussi. Mais il sert surtout à mettre en scène les vrais méchants de l'histoire. Et c'est donc à cette époque que les plus beaux ennemis font leur apparition. Quand on parle d'ennemis, on parle surtout de boss. Des êtres gigantesques et mythologiques, qui, en plus de nous impressionner par leur taille, nous offrent des combats mythiques.
Bright Memory: Infinite n'est pas un très long jeu. Alors, il ne faut pas s'attendre à découvrir énormément de choses. Mais pendant l'aventure, on va tout de même explorer, si on peut dire ça comme ça, afin de trouver des reliquaires. Ces objets vont servir à débloquer des compétences via le système d'amélioration de techniques du SRO. Grâce aux différentes améliorations, on va pouvoir ajouter des compétences supplémentaires à notre Exo-Bras, comme un Poing Roquette ou un Poing Sismique. Mais aussi notre Lumi-Lame, afin d'envoyer des rayons tranchants, ou des tranches éclairs. Ainsi que les munitions de nos différentes armes.
Une fois le jeu terminé, on se dit qu'il n'y a plus rien à faire. On termine le jeu en 2 heures. Et après. Pour les plus courageux, il est possible de refaire le jeu en difficulté Vengeance ou Enfer, afin de débloquer quelques petites tenues pour Sheila. Le jeu propose aussi plusieurs skins d'armes à débloquer. Mais pour les débloquer, il faut simplement tuer un nombre d'ennemis avec l'arme en question, ou acheter les DLC.
Bright Memory: Infinite est un jeu indépendant développé par un tout petit studio chinois. On n'est donc pas trop surpris d'avoir une si courte durée de vie. Même si on s'attendait à 5-6 heures de jeu. Mais comme pour Bright Memory, on reste ébahi par la beauté du jeu. Certes, les graphismes ne font pas tout. Mais Bright Memory: Infinite nous met des claques à chaque nouvelles scènes. C'est tellement agréable à l'œil, qu'on pourrait y passer des heures, même sans ennemis. Malheureusement, cette claque graphique à des limites. Les décors sont souvent les mêmes. Toute l'action se déroule de nuit, et sous une tempête. Et le bestiaire est très limité. Mais le si peu montre l'énorme travail effectué par le développeur. Et on peut le dire haut et fort, il a un sacré talent. Dommage qu'il soit limité dans la création. Car sinon, Bright Memory: Infinite serait sûrement la claque de l'année.
Pour conclure, Bright Memory: Infinite est un sublime jeu qui nous en met plein la vue. Malheureusement, ça s'arrête là. La courte durée de vie de l'histoire limite très vite le plaisir. Les décors sont répétitifs. Il y a peu d'armes à découvrir. Et le bestiaire est un peu vide. Même certaines démos offrent plus de contenus. Mais une fois de plus, le jeu montre le talent qui se cache derrière le petit studio chinois FYQD-Studio. Et avec plus de moyens, et une équipe élargie, ce studio pourrait faire des miracles. Et on espère que la claque visuelle de Bright Memory: Infinite donne envie à certains de collaborer avec eux, afin de développer une suite digne d'un AAA.
Comments