Disponible le 22 octobre sur Steam, PlayStation, Xbox et Nintendo Switch, Potionomics: Masterwork Edition est la version définitive de Potionomics, le jeu de Voracious Games, édité par XSEED Games et Marvelous USA, sorti en 2022. Un jeu de gestion de boutique, qui mélange préparation de potions, aventure, négociation en deckbuilder et romance, où l’on va devoir tout faire pour éponger l’énorme dette de la boutique de potions, léguée par notre oncle. Et après avoir vendu de nombreuses potions, et découvert les différents habitants de cet adorable petit jeu, il est temps pour nous de dévoiler notre test.
Trailer du jeu
Après la mort prématurée de son oncle, une sorcière sans le sou nommée Sylvia se retrouve propulsée dans le rôle de propriétaire d’une boutique de potions. C'est désormais à elle de perpétuer l'héritage de son oncle et de maintenir sa boutique de potions à flot. Heureusement, elle n'aura pas à le faire seule. Avec l'aide de nouveaux amis, Sylvia va perfectionner ses compétences de négociation, surpasser ses concurrents les plus astucieux et faire de sa boutique, LA destination numéro un des potions à Rafta.
Potionomics est un jeu de gestion de boutique qui peut paraître banal quand on prend connaissance de son histoire. Un héritage. Une Dette. Et voilà, on a notre histoire. Il ne reste plus qu’à fabriquer des potions et les vendre, et le tour est joué. Mais le jeu de Voracious Games tente de faire un peu plus complexe. Histoire de ne pas avoir un jeu de gestion banal comme tous les autres. Dans ce jeu, on va donc prendre le contrôle de Sylvia, la jeune sorcière, afin de préparer des potions et de les vendre pour gagner un peu d’argent.
Mais notre journée ne va pas se résumer à ça. On devra aussi faire des achats, jardiner, rencontrer nos amis pour créer des liens, faire quelques achats ou encore, modifier notre boutique, vendre nos potions, et négocier les prix. Mais avant d’avoir autant de choses à faire dans Potionomics, on va devoir commencer par suivre les conseils d’un hibou, qui va nous apprendre les bases de la gestion, de la préparation et de la négociation.
Dès les premières minutes, dans notre boutique en ruine, on va commencer à préparer des potions. Pour cela, on va avoir quelques ingrédients que l’on va ajouter au chaudron. On va aussi avoir le droit à quelques potions déjà prêtes, afin de pouvoir découvrir. Après les avoir installées sur le présentoir, et en attendant que notre préparation donne naissance à de nouvelles potions, on va commencer à les vendre.
Lors de l’ouverture de notre boutique, on va avoir 3 clients. Du moins, au début du jeu. Par la suite, il y aura un nombre de clients en fonction du nombre d’emplacements de vente débloqué. Lors de la vente, notre objectif sera de négocier le prix, pour faire un peu de bénéfice. On pourra aussi vendre nos potions au prix standard. Mais cela ne nous fera pas vraiment progresser. Les négociations dans Potionomics vont se faire au tour par tour, en mode deckbuilder. Notre but, utiliser les bonnes cartes pour augmenter l'intérêt du client pour le produit, et faire grimper le prix de l’objet en question. Pour chaque négociation, un client aura un certain nombre de patience. Si ce nombre tombe à 0, le client repartira sans rien. Il faudra donc tout faire pour réussir la négociation. Une fois la potion vendue, un autre client fera son apparition. Et on devra recommencer la négociation de la même façon.
En progressant dans le jeu, on va faire la rencontre de nombreux personnages. Ces derniers vont nous permettre de débloquer de nouvelles cartes, afin de modifier notre deck, et parfaire nos techniques de négociation. On pourra faire évoluer ces cartes ou en obtenir de nouvelles en créant des liens d’amitiés avec certains clients ou amis. Chaque personnage proposera sa petite activité, comme un mini-jeu de conquête, où il suffira simplement de donner des potions à notre amie, afin qu’elle puisse survivre à des donjons. Ces mêmes personnes vont nous proposer de nombreux ingrédients chaque jour, afin que l’on puisse fabriquer des potions de plus en plus rentables.
Parmi ces personnages, on va aussi avoir quelques vendeurs qui vont nous proposer des ingrédients, afin de pouvoir préparer de nouvelles potions chaque jour. Mais aussi des décors pour personnaliser notre boutique, ainsi que de nouveaux objets comme des chaudrons, pour préparer de meilleures potions. On va aussi pouvoir améliorer certains de nos objets. Et acheter des objets spéciaux pour nos commandes.
En progressant dans le jeu, les jours vont défiler, et les événements aussi. On va débloquer de nouvelles activités, comme le jardinage. Et on devra faire face à nos plus féroces concurrents, qui tenteront de nous ruiner. Le jeu sera en constante évolution, avec un mélange entre gestion de boutique et narration. Malheureusement, selon la difficulté, on progressera plus ou moins rapidement dans le jeu. Et pour une première découverte, on ne peut que conseiller de jouer en mode Cozy, afin de découvrir le jeu.
Potionomics est un jeu qui a fait le succès lors de sa sortie sur Steam, il y a 2 ans maintenant. Et on sait maintenant pourquoi. En plus de proposer un concept original, Potionomics nous plonge dans son sublime univers coloré, avec des cinématiques pleines de charme, qui apportent beaucoup à l’aventure. Le tout bercé par une somptueuse mélodie, qui colle parfaitement à l’univers cosy de ce petit jeu de gestion. Cependant, l’absence de localisation française est, une fois de plus, un énorme frein à la découverte de cette pépite. Les non-adeptes de la langue de Shakespear auraient pu faire l’impasse de ce petit défaut s’il n’y avait que le côté gestion. Mais Potionomics reste un jeu basé sur la narration, avec de nombreux dialogues entre deux heures de la journée.
Pour conclure, Potionomics est un adorable jeu de gestion qui ne manque pas d’originalité. En plus de devoir préparer ses potions et ses ingrédients, on doit gérer notre amitié avec certaines personnes, négocier des prix avec un système ingénieux, jardiner, préparer des commandes. À chaque nouvelle journée, on a une tonne de choses à faire. Et on ne s’ennuie pas une seule seconde. On regrette tout de même l’absence de localisation française, qui aurait vraiment été un plus pour le jeu. Mais qui sait, avec un peu de chance, ça arrivera bien assez tôt.
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