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[Test'1D][PlayStation 5] Goat Simulator 3


Disponible le 17 novembre sur PC via Epic Games, PlayStation 5 et Xbox Series. Goat Simulator 3 est le dernier jeu sandbox du talentueux studio Coffee Stain North, qui nous permet de prendre le contrôle de la chèvre la plus folle du jeu vidéo, Pilgor. Pour cette nouvelle aventure, Coffee Stain North a sauté le second opus, pour directement passer au 3e. 8 ans après la première blague du 1er avril de ce studio qui ne manque pas d'humour. Mais que vaut vraiment cette nouvelle aventure ? Est-elle à la hauteur du premier opus, qui avait fait rire des milliers de joueurs, petits et grands ? C'est ce qu'on a tenté de découvrir lors de notre test. Et sans spoiler, on peut dire que ce Goat Simulator 3 nous a rendu complètement chèvre.

Trailer du jeu

Pilgor, la rêêêine des chèvres !

Goat Simulator 3 est un jeu sandbox où l'on va prendre le contrôle de notre petite biquette préférée, Pilgor. Une chèvre déjantée, qui, il y a 8 ans de ça, en a fait voir des vertes et des pas mûres à de nombreux PNJ. Pour cette nouvelle aventure, on va se retrouver dans une nouvelle ville, avec quelques similitudes des anciennes, pour accomplir de nombreuses quêtes, afin d'obtenir des points d'Illuminati qui nous ouvriront la voie vers un monde meilleur. Mais avant de se lancer dans cette nouvelle aventure, quoi de mieux qu'un peu d'humour. Et pour démarrer en beauté, on fait une arrivée dans ce nouveau monde, avec un intro tout droit venue de Skyrim. Histoire de bien nous mettre dans l'ambiance. Et de nous faire comprendre que ce Goat Simulator 3 ne va pas manquer d'humour.

Une fois cette tordante intro terminée, on sera lâché dans la ville. Et on pourra faire ce que l'on veut, avec notre petite biquette. Principalement, on va devoir synchroniser les tours de chèvre, afin de dévoiler la carte. Et faire apparaître quelques quêtes. Ensuite, on devra accomplir les différentes quêtes de chaque quartier, afin de monter notre jauge d'Illuminati. Une jauge permettra d'améliorer le palais de chèvre qui se trouve dans les tours. Ce palais aura 7 jauges à remplir, afin d'ouvrir l'ultime porte qui permettra d'accéder au boss final. Car oui, dans Goat Simulator 3, on aura le droit à un boss final, mémorable. Mais on n'en dira pas plus.


Pour venir à bout du jeu, il faudra compter un peu moins de 6 heures. C'est très court. Sachant que pour accéder au boss final, on devra avoir terminé 90 % des quêtes principales. Les quêtes secondaires quant à elles, ne seront pas obligatoires. Mais elles apporteront leur lot de surprises, comme de nombreux skins pour Pilgor, qui lui permettront de voler, de lancer des pizzas, de faire des tags, et bien plus encore. Et pour ceux qui souhaitent profiter du jeu à deux, trois ou quatre, il y aura aussi quelques jeux multijoueur, comme le golf, en plus des différentes quêtes de l'histoire principale.

Un plêêêsir de courte durêêê !

Goat Simulator nous avait marqués par ses nombreux DLC qui nous permettaient de jouer à l'infini au jeu, avec des modes complètement loufoques. On pouvait y passer des heures sans jamais s'ennuyer. Du Coup, on s'attend à un condensé de ce que Goat Simulator avait apporté de meilleur, dans ce Goat Simulator 3. Malheureusement, ce nouvel opus reste très limité. Lors de notre exploration dans la ville, on va avoir de nombreuses quêtes à réaliser, qui nous feront rire. Que ce soit pour la référence, ou pour le côté loufoque de la quête. Il y aura plus d'une cinquantaine d'événements à réaliser, qui rapporteront des points d'Illuminati, et des points chèvres. On aura aussi de nombreux instincts de chèvre, qui consisteront à effectuer des actions loufoques, ou non, avec des équipements, ou avec les mouvements de notre biquette.


Après ça, plus rien. Enfin, presque. Comme dit plus haut, on aura aussi les mini-jeux en multijoueur. Plus de 150 babioles chèvre à trouver. Des rampes à sauter en voiture. Et de nombreux vêtements cachés un peu partout. Du contenu banal, quand on connaît bien le jeu de Coffee Stain North.

Pourtant, malgré ça, on passe de très bons moments dans Goat Simulator 3. C'est un jeu qui n'arrête jamais de nous faire rire. Et qui met à l'honneur notre culture geek, ainsi que notre culture générale, lors de ses différentes quêtes. Rejouer la marche impériale avec des cloches d'une église. Petite référence à Elon Musk et Twitter. Trucage d'élection présidentielle. Jeu de mots idiot. Référence à Fallout ou encore à le dictateur Nord Coréen. Apparition de Goku, Pikachu, Homer, ou encore Captain America. Et bien plus encore. On va s'arrêter là. Mais c'est un petit florilège de ce que Goat Simulator 3 a à nous offrir. Donc, difficile de ne pas rire pour chacune de ces références qui sont ajoutées à l'histoire, avec beaucoup d'humour.


En plus, en progressant dans l'histoire, on va débloquer d'anciens compagnons de route de Pilgor, qui étaient déjà présents dans Goat Simulator. Comme la girafe. Nous permettant ainsi de prendre le contre d'un autre animal, dans ce jeu loufoque. On pourra aussi débloquer d'autres personnages, Bipède pour le coup. Mais on n'en dévoilera pas davantage sur eux.

Une bien bêêêlle chèvre !

Pour ce nouvel opus, Coffee Stain North a totalement retravaillé son jeu, afin de proposer la meilleure expérience possible aux joueurs. Et ça se ressent dès les premières minutes dans la jouabilité. Le jeu est plus agréable, avec une chèvre moins poupée de chiffons. Même si pour le bien des différentes cascades de Pilgor, il y a toujours ce côté chiffon. Les déplacements, les mouvements, les attaques, ainsi que l'utilisation des "armes" font moins bugués que dans le premier opus de la franchise. Et la conduite des véhicules est vraiment très agréable, proche de la simulation. Seul le Jetpack est encore un peu catastrophique. Mais bon, la puissance des fusées est trop forte pour une petite biquette comme Pilgor.


Bien sûr, en 8 ans, le jeu a su évoluer graphiquement. Certes, pour certains, le jeu ne sera pas digne de la Next-Gen. En même temps, ça reste un jeu indépendant. Et même si le studio nous a déjà montré ses talents dans des jeux comme Satisfactory, Goat Simulator 3 ne peut pas rivaliser avec les grands studios qui sortent des AAA. Mais il reste agréable visuellement. Et il est à l'image du jeu. Et c'est tout ce qu'on lui demande.

Côté musique, le jeu reste fidèle à ce qu'il nous avait offert en 2014. On a le droit à des musiques qui rendent chèvre. Sans oublier les différents bruitages de notre biquette, ainsi que des humains.


Avant de conclure, on va tout de même revenir sur quelques défauts du jeu, qui seront sûrement corrigés lors de la sortie officielle du jeu. Pour commencer, même si ça reste dans le délire de Goat Simulator 3, on va trop souvent se retrouver propulsé dans les airs, à cause d'un décor ou autre. Parfois, c'est drôle. D'autres fois, ça l'est moins. L'autre souci du jeu, c'est qu'il n'y a aucun point d'intérêt sur la carte, pour nous signaler certains lieux importants, qu'on a parfois besoin de visiter à nouveau. Et on se trouve à parcourir la ville à la recherche de nos lieux perdus. Certes, ce sont des petits défauts, mais qui peuvent parfois être frustrants.

Bêêêst jeu de chèvre ?

Pour conclure, Goat Simulator 3 est un très bon jeu sandbox qui ne se prend pas la tête. Malgré sa très courte durée de vie, on prend plaisir à accomplir les différentes quêtes du jeu. Et y découvrir les nombreuses références. Certes, on a comme l'impression que ce nouvel opus est loin d'être complet. Et que Coffee Stain North en a gardé sous la manche, afin de nous sortir une pluie de DLC. Mais quoi qu'il arrive, qu'on aime ou pas les jeux complètement timbrés, ce Goat Simulator 3 est un jeu à ne pas louper.



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