[Test][PlayStation 5] FATAL FURY: City of the Wolves

Disponible le 24 avril sur Steam, Epic Games, PlayStation et Xbox Series, FATAL FURY: City of the Wolves est le dernier jeu de combat de la célèbre série de SNK CORPORATION, qui fait un retour sur le ring après 26 années d'absence. Un Comeback qui propose un nouveau système de combat innovant et un style artistique unique, pour une renaissance à couper le souffle. Et après de nombreux combats avec d’anciens, comme de nouveaux combattants, il est temps pour nous de dévoiler notre test.

Trailer du jeu

FATAL FURY: City of the Wolves est un jeu de combat tiré de la célèbre série Fatal Fury qui a vu le jour pour la première fois en 1991. Le dernier jeu de la franchise, Garou: Mark of the Wolves, a eu son moment de gloire en 1999. Après cet épisode, le célèbre jeu de combat de SNK CORPORATION avait complètement disparu des radars. Il aura fallu attendre plus de 25 ans pour revoir FATAL FURY sur nos consoles actuelles. Un grand moment d’absence qui ne nous a pas fait oublier les combattants mémorables de cette franchise. Ni même ce titre qui a toujours résonné dans notre tête.

Pour ce grand retour, le jeu de SNK CORPORATION fait le plein de modes et s’offre un petit casting de 16 personnages principaux, et 1 personnage secondaire, Cristiano Ronaldo. Un Guest Star de choix au casting qui utilise des mouvements proches de Roberto dans Rival Schools. Ce dernier n’est pas jouable dans tous les modes de jeu. Mais on va y revenir juste après. En plus de ce casting de rêve, on va avoir le droit à plusieurs modes de jeu. Tout d’abord, les modes Hors Ligne comprenant un mode Arcade classique, un mode Versus classique et spécial, et un mode Entrainement avec des missions, des exercices et des tutos. Pour les compétiteurs, on va aussi avoir les modes En Ligne comprenant le Match Amical, le Match Classé, Le Clone, le Match de Salle et les tournois PlayStation pour les possesseurs de la version PlayStation 5 du jeu. On va aussi retrouver les différentes options de personnalisation du profil, ainsi que le visionnage des vidéos de match.

Bien sûr, pour ce retour, FATAL FURY: City of the Wolves va aussi proposer un petit mode histoire en solo, Episode of South Town. Dans ce mode, on va devoir choisir l’un des 15 personnages jouables, et gagner de l'expérience en accomplissant diverses quêtes dans la ville. Cette dernière sera séparée en 3 zones qui se débloqueront au fur et à mesure que l’on progressera dans les zones. On commencera notre histoire à Central City avec un personnage niveau 1. Pour pouvoir débloquer le quartier suivant, on va avoir plusieurs petites quêtes à réaliser. Certaines seront secondaires, et nous permettront de gagner de l'expérience afin de monter le niveau de notre personnage. Les autres seront principales, et permettront d’avancer dans l’histoire. La plupart du temps, ces quêtes vont nous demander de vaincre un ou plusieurs combattants en un seul round. Seuls les “boss” devront être vaincus en deux rounds.

La particularité de ce mode, c’est que notre personnage va évoluer en gagnant des niveaux. On commencera l’histoire avec une barre de vie diminuée. Pour l'augmenter, il faudra simplement gagner un maximum d'expérience, et prendre des niveaux. En évoluant, notre personnage, on débloquera notre barre de SPG qui sera un atout de taille lors des combats, ainsi que de nouvelles compétences que l’on pourra activer ou non, selon notre style de combat. Le mode histoire va aussi proposer divers petits mini-jeux et de nombreux éléments pour la vitrine. De plus, terminer la première zone de la ville permettra de débloquer un emplacement pour notre personnage dans l’écran d’accueil du mode histoire. Pour venir à bout de ce mode avec un seul personnage, il faudra un peu plus de 2 heures. Mais avec les 15 personnages jouables, il faudra plus de 30 heures.

Quel que soit le mode sélectionné, dans FATAL FURY: City of the Wolves, on va devoir maîtriser l’art du combat. Et pour parler à tous les joueurs, le jeu va proposer deux modes de contrôle. Le premier, le mode Arcade basé sur des mouvements techniques précis, qui va permettre aux adeptes d’enchaîner les combinaisons de touches pour venir à bout de leurs adversaires. Le second, le mode Intelligent, qui va simplifier les différentes techniques de combat, afin que les débutants puissent prendre plus facilement en main le jeu. Ce nouvel épisode de la série propose aussi un tout nouveau système REV qui permet d’ajouter de nombreuses compétences supplémentaires à nos combattants, afin de rendre les combats encore meilleurs. Il y a aussi un système de S.P.G qui permet, selon notre choix d’emplacement dans la barre de vie, d’enchaîner les techniques de REV en fonction de notre niveau de santé. Cela permet de prendre l’avantage au début, au milieu ou à la fin du combat. Malheureusement, lors des combats, l’IA utilise un peu trop le REV et la parade. Ce qui rend les combats très difficiles, même quand on commence à maîtriser le jeu. Ce qui gâche un peu trop vite la fête.

Pour son grand retour, FATAL FURY: City of the Wolves nous replonge dans son univers à travers une direction artistique en cel-shading très prononcée qui nous rappelle un peu SAMURAI SHODOWN. C’est très propre, quelle que soit l'arène. Mais c’est surtout magnifique à chaque nouvelle technique REV. C’est une explosion de couleurs à chaque animation. Ce qui rend les combats encore meilleurs. Bien sûr, afin de profiter comme il se doit de la beauté du jeu, il faut maîtriser un minimum les différentes techniques de nos combattants. Et pour les débutants, cela restera toujours un peu difficile. Heureusement, l'entraînement va permettre à tout le monde de pouvoir maîtriser assez facilement les techniques de leur personnage préféré, que ce soit en Arcade ou en Intelligent.

Pour conclure, FATAL FURY: City of the Wolves fait un très bon retour après 26 ans d’absence. Certes, le jeu est assez difficile à maîtriser par moments. Et l’IA force un peu trop sur le système REV pour nous détruire en quelques secondes. Mais après quelques heures à enchaîner les combats, on commence à prendre du plaisir, et on enchaîne les combos pour notre plus grand plaisir. Comme quoi, même après plus de 20 ans, FATAL FURY continue de nous faire rêver.