[Test'1D][Nintendo Switch] Croc: Legend of the Gobbos

Disponible le 2 avril sur PlayStation, Xbox, Nintendo Switch et GOG, le mythique jeu d'Argonaut Games sorti en 1997 sur PlayStation 1 et Sega Saturn, Croc: Legend of the Gobbos, fait son grand retour dans une version remasterisée. Un jeu de plateforme en 3D où l'on suit le voyage de Croc, l'humble et courageux petit crocodile, qui va devoir sauver les Gobbos capturés par le Baron Dante. Et après un retour en enfance plus qu'agréable, et de nombreux cheveux arrachés, il est temps pour nous de dévoiler notre avis sur ce remaster de qualité d'un des grands classiques des années 90.

Trailer du jeu 

Sorti en 1997 sur PlayStation et Sega Saturn, Croc: Legend of the Gobbos est un jeu de plateforme en 3D qui nous raconte l’histoire Croc, un petit crocodile élevé par de petites et adorables créatures appelées les Gobbos, qui va devoir partir à l’aventure afin de sauver son île ainsi que les Gobbos capturés par le méchant Baron Dante.

Pour progresser dans les 5 mondes de cette aventure, on va simplement devoir enchaîner les niveaux les uns après les autres, afin de récupérer les Gobbos. Chaque monde va nous plonger dans son propre univers. On va avoir l’île de la forêt, l’île de glace, l’île du désert, l’île du château et l’île de cristal. Les mondes 1 à 4 vont comprendre en 9 et 10 niveaux en comptant les bonus. La dernière île va proposer seulement 5 petits niveaux. Mais tout aussi intense. Dans ces niveaux, notre but sera d’atteindre le gong tout en essayant de récupérer tous les Gobbos cachés. On va aussi pouvoir récolter des orbes de couleurs qui nous permettront d’accéder à une pièce secrète permettant de mettre la main sur un Gobbos caché. Pour venir à bout de l’aventure, il faudra simplement terminer les niveaux les uns après les autres. Mais pour ceux qui souhaiteraient finir le jeu à 100 % et débloquer tous les secrets du jeu, il faudra récupérer tous les Gobbos de chaque monde. 

Croc: Legend of the Gobbos propose un gameplay assez proche de Crash Bandicoot ou Spyro. On pourra avancer, sauter, faire une attaque bondissante pour briser des blocs ou tuer un ennemi, et bien sûr, donner des coups de queue. Parfois, on aura quelques éléments de décor comme des plateformes mouvantes que l’on contrôlera une fois dessus ou des ballons qui nous feront voler jusqu’à une plateforme. On pourra aussi pousser des blocs afin de nous aider à atteindre une plateforme en hauteur. Lors des boss, on devra utiliser nos techniques pour retirer les barres de vies de nos adversaires, ou parfois, être rapide pour faire sonner 4 gongs. 

Pour venir à bout de l’aventure, pour les connaisseurs, il ne faudra pas plus de 3 heures. Bien sûr, le 100 % demandera bien plus de temps. Surtout quand on voit la difficulté de certains niveaux, et les Gobbos, parfois difficiles à trouver. Pour les nouveaux joueurs, Croc: Legend of the Gobbos est un jeu difficile à prendre en main. On ressent toujours une certaine sensibilité lors des sauts. Et quelques séquences demandent des réflexes d’une autre époque. Ce qui peut le rendre frustrant pour ceux qui ont été bercés par l’assistanat dans les jeux vidéo.

Plus de 25 ans après sa sortie, Croc: Legend of the Gobbos fait un magnifique retour sur nos consoles. Le jeu d’Argonaut Games a le droit à une refonte agréable, qui apporte encore plus de charme à l’aventure. Les décors sont lisses. Le gameplay est un peu plus fluide. Et Croc est encore plus charmant, avec sa petite dent dans cette version remasterisée qui ne manque pas de couleurs. Mais ce qu’on apprécie vraiment, c’est de pouvoir basculer entre la version remasterisée, la version PlayStation et la version Sega Saturn. Ce qui permet d’avoir un aperçu du travail effectué. De plus, pour nous replonger dans la bonne époque de Croc, on a le droit à un Crocipedia regroupant des documentaires, des musiques, des images d’archives et bien d’autres surprises, dont un plan, en anglais, pour créer un croc au crochet.

Pour conclure, le remaster de Croc: Legend of the Gobbos est tout simplement parfait. Certes, le jeu peut paraître difficile à de nombreuses reprises, surtout pour les plus jeunes. Mais ça reste un remaster agréable, quand on a grandi avec ce classique. Le travail effectué est magnifique. Et le Crocipedia nous replonge dans l’époque Croc de la plus belle des manières. Cependant, on regrette l’absence du second opus. Car même s’il n'était pas forcément le plus apprécié des jeux à l’époque, il aurait mérité son petit remaster. Histoire qu’on puisse profiter de cette duologie qui avait marqué la fin d’une époque.