Développé par Unfrozen et édité par Daedalic Entertainment, Iratus: Lord of The dead est un RPG tactique en combat tour par tour, qui nous propose d'incarner le mal, et détruire le bien. Disponible en Early Access sur Steam depuis le 24 juillet, on a penché vers le côté obscur pour ce nouveau test.
A La Découverte de Iratus: Lord of The dead
Alors que les nécromanciens tentent une nouvelle fois de régner sur le monde des mortels, leur plan est voué une fois de plus à l’échec par les héros de notre monde. Enterré "vivant" pendant plusieurs années, Iratus, chef des nécromanciens, a pris le temps de réfléchir de ses erreurs, jusqu’à ce qu'un groupe de mortel le délivre de sa prison. Une opportunité pour lui, qui lui permettra une bonne fois pour toutes, d'assouvir sa terrible vengeance.
La première partie du gameplay, et surtout la plus importante sera la création de votre armée. Mais cette fois-ci, vous construirez l'armée du mal. Une fois votre armée créée, vous serez prêt à partir au combat dans un style de tour par tour sans pitié. Dans ces combats, vous devrez augmenter le stress de vos ennemis, pour qu'ils vous frappent moins fort, se blessent, se sauvent ou se tuent. Vous pourrez aussi les tuer vous-même, en diminuant leur vie. Mais attention, car dans Iratus: Lord of The dead, la vie de vos soldats de la mort restera là où elle s'est arrêtée lors du combat. Ce qui affaiblit fortement votre armée.
Pour créer votre armée, à chaque fin de combat, vous recevrez des cœurs, des os et d'autres parties du corps, permettant de créer des nouveaux alliés, qui se débloqueront au fur et à mesure. Et qui bien entendu, seront toujours un peu plus puissants. Ou du moins, qui auront toujours leurs avantages et inconvénients. Pour combattre, vous devrez bien analyser votre carte pour emprunter le meilleur chemin possible. Car vous pourrez trouver diverses choses sur votre route, comme des combats simples ou des boss, ou encore divers puits d'expériences ou de soins. Mais il faudra que votre armée soit bien préparée, car les combats seront de plus en plus durs et impitoyables au fil de l'aventure. Et les premières heures, vous perdrez beaucoup de vos alliés, le temps de prendre en main le jeu.
Pour vous aider, en plus de créer des sbires, vous devrez aussi créer une base qui n'est autre qu'un cimetière. Mais cette fois-ci, vous n'aurez pas besoin de trésor, ou déchiqueter quelques mortels, pour la faire évoluer, elle se développe grâce à des sacrifices de votre armée. Même si dans les premières heures, se dire qu'il faut sacrifier quelqu'un de votre armée durement créée, et un choix bien difficile à faire, on prend gout à les sacrifier, lorsqu'on voit ce que certains monuments font comme effet à notre maître du mal, Iratus, et nos performances en combats. Le jeu nous montre qu'il faut savoir faire des sacrifices, pour etre sûr de pouvoir goûter à la victoire.
Même si au premier abord, on pense qu'Iratus est confortablement installé sur son siège pendant que son armée en prend plein les os, même si c'est un peu le cas, ce dernier bénéficie de quelques avantages. Un arbre à talent permettra de faire du mal moralement ou physiquement aux troupes ennemis, ou dans le cas contraire booster la nôtre. En plus, vous pourrez munir Iratus d'artefacts à durée limitée, qui vous aideront aussi pour les combats. Donc, même s'il paraît un peu feignant, il n'est pas tout à fait inutile.
Le jeu propose aussi un établi d'alchimiste, qui permettra de combiner plusieurs cœurs, sang ou autres. Les différents mélanges permettent d'obtenir des éléments de meilleures qualités, et donc d'avoir des sbires avec de meilleurs stats.
Iratus n'est pas encore complet. Pourtant, pour un début d'Early Access, il a de quoi nous occuper pendant un moment. De plus, on n'a rencontré aucun bug, mis à part un crash une fois ou deux. Rien de bien grave, sachant que les sauvegardes automatiques sont assez nombreuses. Le petit plus d'Iratus, c'est que pour une Early Access, on a déjà le droit aux doublages Français. Et c'est d'ailleurs bien agréable, car le doublage est extrêmement réussi. À cela, le jeu s'accompagne d'une bande-son très prenante.
Il faut savoir que le jeu est fait pour être difficile. Et cela, on ne peut pas le nier. Les premières heures, on s’arrache facilement les cheveux lorsqu'on perd nos meilleurs. ce qui nous oblige souvent à en recréer, pour les faire à nouveau évoluer, sans arrêt. Mais une fois qu'on rentre dans le jeu, et qu'on le prend enfin en main, il est difficile de le quitter.
Pour conclure, Iratus: Lord of the Dead est très plaisant pour une Early Access. Certes, les premières heures sont un peu trop dure et répétitive. Mais lorsqu'on prend enfin le jeu en mains, et qu'on rentre dans le vif du sujet, on s'amuse et on prend plaisir à être du mauvais côté pour une fois. Entre les combats, la création de sbires et l’évolution du cimetière, on s'ennuie jamais. Une Early Access déjà bien complète et amusante, qui nous donne envie de savoir ce que nous réservent les développeurs pour la suite. Car Iratus est déjà au top. Alors imaginez une fois la levée de son accès anticipé.
Note de la rédaction: 9/10
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