Alors que le futur jeu de construction de Saber Interactive, RoadCraft, sortira le 20 mai sur PlayStation 5, Xbox Series et PC. On a commencé à faire quelques travaux afin de voir ce qu'il avait sous les roues. Un jeu qui s'inscrit parfaitement dans la lignée de SnowRunner, MudRunner et Expeditions: A MudRunner Game, avec une conduite sur des routes dévastées, et dans des conditions extrêmes, comme on les aime avec les jeux de la franchise. Et après 3 missions qui nous ont permis de découvrir les différentes fonctionnalités des différents véhicules disponibles, il est temps pour nous de dévoiler nos premières impressions.
Trailer du jeu
RoadCraft est une simulation de construction qui nous met à la tête d’une compagnie de reconstruction. Dans ce nouveau jeu signé Saber Interactive, on va devoir utiliser différents engins de chantier, afin de restaurer des sites industriels dévastés par des catastrophes naturelles. Déblayage de débris, reconstruction de routes, approvisionnement en électricité, réparation de pipeline, ce nouveau jeu de la franchise fait du neuf avec du vieux, tout en essayant de se réinventer à travers de nouvelles missions, toujours aussi extrêmes.
Lors de ce premier Hands-on, on a pu découvrir une petite partie de ces nouvelles activités, grâce à 3 missions. Une mission facile, une mission moyenne et une mission difficile. Pour les habitués de SnowRunner et MudRunner qui auraient passé de nombreuses heures à rouler sur des terrains dévastés, et dans des conditions toujours plus extrêmes, il faut savoir que les 3 missions sont du même niveau. De notre côté, avec plus de 1000 heures sur SnowRunner, on a trouvé la progression extrêmement simple, avec des véhicules déjà bien équipés pour traverser les routes inondées et boueuses. Pour les nouveaux, une fois de plus, l'expérience sera difficile, mais pas impossible. Il faudra juste maîtriser la conduite de différents véhicules.
En plus de découvrir les environnements, toujours plus extrêmes, dont une zone sableuse qui nous offre de somptueuses tempêtes de sable, ces 3 missions nous ont permis de prendre le contrôle de différents engins. Lors de la première mission, on a pu prendre le contrôle d’une abatteuse, qui nous a servi à abattre quelques arbres, ainsi qu’une broyeuse à souche et une grue. Avec l’abatteuse, on a dû couper quelques arbres, puis avec la grue, prendre les arbres découpés pour les dépenser dans la remorque. Ensuite, grâce à notre broyeuse à souche, on a pu se frayer un chemin afin de nettoyer la zone. Comme dans SnowRunner, chaque véhicule propose différentes commandes, assez simples à activer. La conduite des véhicules est d’ailleurs toujours aussi agréable. Et l’utilisation de leurs commandes est très intuitive. En quelques secondes, on peut découper un arbre, le prendre avec la grue, et nettoyer la zone, sans jamais rester bloqué. Loin des soucis que l’on peut rencontrer dans un jeu comme Farming Simulator 25, qui propose exactement les mêmes machines. Mais moins stables. La conduite sur les différentes surfaces, comme les zones inondées, ainsi que la boue, se fait aussi très facilement. Mais les blocs différentiels, ainsi que les AWD déjà disponibles sur tous les véhicules, sont aussi d’une grande aide.
Lors de la seconde mission, notre objectif était de reconstruire une route dans un immense désert. Et pour cette nouvelle mission, on a pu tester de nouveaux véhicules, comme le camion-benne qui nous a permis d’étaler le sable sur les zones de construction, le bulldozer qu’on a principalement utilisé pour aplatir le sable, ainsi qu’un finisseur pour ajouter l'asphalte, et un compacteur pour bien aplatir tout ça. Cette mission, dans l’ensemble, n’était pas très difficile. Mais les deux premières étapes, c’est-à-dire, étaler le sable et l’aplatir, ont été plus difficiles que prévus. La gestion de la remorque du camion-benne est manuelle. Ce qui nous oblige à bien gérer la quantité de sable sur la portion de route. Ensuite, du côté de l'aplatissement, on avait l’impression que notre bulldozer n’arrivait pas à étaler correctement certaines zones. Nous obligeant à repasser à plusieurs reprises avec le camion-benne et le bulldozer. Bien sûr, il nous a fallu quelques minutes pour maîtriser ces deux nouvelles activités. Et une fois maîtrisée, on a pris plus de plaisir à construire une route dans RoadCraft que dans Construction Simulator. Et pourtant, on adore énormément le jeu d’astragon Entertainment.
Pour la dernière mission, on a retrouvé un peu le côté SnowRunner, avec une mission assez classique, où il fallait simplement utiliser une grue pour reconstruire un tuyau. Mais contrairement aux deux autres missions, on était vraiment dans des conditions excréments, avec de nombreuses zones inondées. Mais une fois de plus, la conduite était assez simple, contrairement aux autres jeux de la franchise.
Ces 3 premières missions de RoadCraft étaient un peu trop simples pour des habitués de SnowRunner. Mais le plaisir était au rendez-vous. Et pour nous, c’est tout ce qui compte. Les différents travaux qu’on a pu tester étaient intéressants, avec des véhicules variés pour pouvoir les effectuer. Et visuellement, on en a encore pris plein les yeux, avec des graphismes toujours aussi impressionnants de réalisme. Bien sûr, on sent le côté recyclé des jeux de la franchise. Mais globalement, SnowRunner et Expeditions: A MudRunner Game, étaient déjà parfait, ou presque. Alors, pourquoi changer la formule. Le réalisme est toujours omniprésent. Et rien que pour ça, on a hâte de pouvoir perdre de nombreuses heures dans RoadCraft. Surtout que le jeu devrait proposer 8 cartes uniques de 4 km² chacune, avec leurs biomes et bâtiments propres. De quoi nous faire oublier SnowRunner pendant un bon moment.
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