Disponible le 14 Septembre en Early Access sur PC, Honey, I Joined a Cult est un jeu de gestion, où il faudra construire de A à Z notre secte. Développé par Sole Survivor Games, et édité par Team 17, on a joué le rôle de gourou, afin de vous faire part de notre avis.
Trailer du jeu
Alors que le chef d'un culte est en train de se faire la malle, car les autorités ont eu vent de ses activités suspectes. Notre imposteur va prendre le premier bus, accompagné d'un beau pactole, afin de changer d'apparence, pour recommencer son escroquerie dans un nouvel endroit sous un nouveau nom. Et tout ceci pour une seul raison. L'argent.
Honey, I Joined a Cult est un jeu de gestion, où il faudra bâtir notre secte de A à Z. Dans un premier temps, il faut prendre en compte que le jeu est en Early Access. Alors, il pourra encore évoluer d'ici les semaines à venir. Mais pour l'heure, mis à part un petit bout d'introduction, et un bon tuto pour bien démarrer notre aventure, le jeu sera principalement en mode sandbox, nous laissant créer notre culte selon nos envies.
Avant de commencer notre secte, il faudra, dans un premier temps, la mettre sur pied. En remplissant les divers critères de personnalisations. Le Gourou, les informations, les adeptes et la pièce. On aura donc le choix entre l'une des 10 sectes prédéfinis sur les thèmes des dinosaures, ou encore, le Cthulhu, ou partir sur quelque chose d'encore plus loufoque en personnalisant soi-même sa secte, avec les choix limités que nous propose le jeu, équipement, logo, couleurs ou vêtements.
Une fois notre secte mise en place, il est temps de commencer l'aventure de notre vie. Dans un premier temps, on peut choisir de faire ou non le tutoriel. Mais même si dans l'ensemble le jeu ressemble à un jeu de gestion comme un autre, il est préférable de découvrir le jeu la première fois, via le tutoriel, histoire d'avoir les bases, pour attirer les adeptes dans notre secte.
En débutant, par chance, on aura quelques adeptes qui seront déjà de notre côté. Mais il faudra prendre soin d'eux pour les satisfaire et leur donner envie de rester. Pour cela, il faudra leur créer un dortoir, une cantine, un temple et une salle de méditation. Plus on va avancer, plus on va avoir de nouvelles pièces à construire, pour qu'ils mettent la main à la pâte, comme une salle d'entretien et une salle d'accueil. Une fois que le bouche à oreille sera mis en place, les gens vont commencer à venir s'intéresser à ce qui se passe chez nous. Mais en plus de nous filer un peu d'argent, ils nous donneront leur foi. Cette dernière permettra de faire des recherches dans notre laboratoire, afin de déverrouiller de nouvelles salles. Car beaucoup d'adeptes vont venir observer les lieux. Il faudra donc leur donner une bonne raison de rester.
Il y aura d'autres choses à faire mis à part cela. Il faudra mettre la main sur des missions, pour recruter de nouveaux adeptes, ou partir à la chasse aux objets. Après les missions, on aura les inspirations, qui seront des objectifs pour nos adeptes, comme partir à la recherche du gourou. Honey, I Joined a Cult est un jeu exigeant, et ça sera très long d'avancer dans le jeu, et de faire évoluer sa secte. Car on a l'impression de ne jamais réussir à faire rester les incrédules. Et même si on y met tout son cœur.
La direction artistique est assez basique, comme souvent dans les petits jeux de gestion. Pourtant, comme toujours, ça fonctionne parfaitement. Et l'univers de Honey, I Joined a Cult est vraiment agréable et réussi. Mais ce qu'on apprécie surtout dans le jeu, ce sont les musiques. Rythmé et drôle. Elles nous accompagnent parfaitement tout au long de notre grande aventure d'imposteur.
Pour conclure, au départ, on trouvait le concept assez fun. Malheureusement, une fois dans le jeu, on finit vite par se perdre, et au bout d'un moment, on s'ennuie. Et après quelques heures, on lâche complètement le jeu, car on n'arrive pas à y trouver un vrai objectif, ni même à prendre du plaisir. Cependant, le jeu est en Early Access. On espère donc qu'il évoluera dans le bon sens, en proposant du contenu, ou de meilleures quêtes. Bref, tout ce qui lui manque pour devenir un jeu de gestion original et incontournable.
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